Conserver ses pommes à la maison

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La saison a été généreuse et vous souhaitez pouvoir consommer vos pommes durant l’hiver et même le printemps ?

Il existe des centaines voire des milliers de variétés de pommes. Elles ont des facultés de conservation différentes.

Si vous souhaitez installer un verger, veillez dans le choix des variétés à tenir compte peut-être aussi de l’aspect conservation. Il conviendrait de choisir des pommiers qui donnent des pommes de conservations différentes. Si vous avez déjà un ou plusieurs pommiers identifiés, regardez quelles sont les capacités de conservation de Ieurs fruits.  Si vous ignorez Ieur variété, il conviendra de faire des expériences…

Supposons une variété de pommes à longue conservation (la gueule de mouton, p. ex.).

Veillez à les cueillir au bon moment, par temps sec et un peu avant la maturité. Procédez avec délicatesse afin d’éviter les coups et ne les entassez pas trop. Laissez-les reposer à l’abri de la lumière pendant une dizaine de jours de manière à pouvoir repérer certains coups ou faiblesses sur certaines d’entre elles et les destiner à une consommation rapide.

Il convient de disposer d’un endroit frais (6 à 10 °C, sans trop de variation), pas trop humide, à l’abri de la lumière et des rongeurs. Il peut selon vos possibilités s’agir d’un grenier, d’une cave, d’un garage, d’une chambre inoccupée… Il faut généralement étaler les pommes, sans qu’elles se touchent, pédoncule en bas, mouche en l’air (normal, non ? — pour la mouche ›).

Veillez à ce qu’elles ne se touchent pas : un début de pourriture pourrait se propager.

Pour le rangement, existaient jadis des « fruitiers ». Si vous n’en possédez pas, vous pouvez vous en inspirer. Récupérez des cageots en bois ou matériel similaire pour pouvoir superposer des couches en gardant distance et aération. Parfois simplement le plancher d’une pièce inoccupée recouvert de quelques feuilles de journaux peut convenir. Le dispositif doit être propre.

Pour le rangement, existaient jadis des « fruitiers ». Si vous n’en possédez pas, vous pouvez vous en inspirer. Récupérez des cageots en bois ou matériel similaire pour pouvoir superposer des couches en gardant distance et aération. Parfois simplement le plancher d’une pièce inoccupée recouvert de quelques feuilles de journaux peut convenir. Le dispositif doit être propre.

Passer de temps à autre pour repérer des pourritures qui évolueraient trop vite et pourraient contaminer Ieurs voisins.

Enfin, certaines pommes se ratatinent doucement. Elles n’en sont pas pour autant moins bonnes et parfois que du contraire.

Pour une conservation de courte durée, l’utilisation de paniers en osier ou de dispositifs semblables peut suffire dans une pièce aérée et sans lumière. Certains préconisent aussi, comme on peut le faire pour la préservation des légumes racines, d’enfouir les pommes dans du sable du Rhin sec, mais cela peut difficilement se réaliser pour des quantités un tant soit peu importantes.

Il y a encore la technique des pommes séchées : si vous disposez en automne d’une source de chaleur intense (poêle à bois, p.ex.) pensez à faire sécher au-dessus des rondelles de pommes.

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